Impressions d'un nouveau formé à la mécanique vélo

Malgré un bref passage sur liste d’attente je suis là, nous sommes samedi, il est 8h45 et je sirote un café devant l’atelier pendant que les autres futurs bénévoles arrivent. Nous sommes cinq, partageons l’envie de découvrir, approfondir ou corriger nos connaissances portant sur l’entretien d’un vélo pour pouvoir s’investir dans l’aventure Bretz’selle.

Dès le départ, la bonne ambiance et la pédagogie sont maîtres mots, la remise en question aussi puisque d’entrée, sur cinq convaincus de savoir coller une rustine, personne ne l’a fait correctement du premier coup. Autant dire que le prof sait comment bien démarrer une formation.

Rapidement on comprend que 8 heures c’est court, premièrement parce que quand on se plaît à une activité on ne voit pas le temps passer. Secondement, on se rend rapidement compte de la richesse et de la diversité du cycle, qui semble presque sans limites et force à une certaine modestie. En y réfléchissant, même si 8 heures ça peut sembler bref, je pense que la formation suffit pour 80% des problèmes rencontrés à l’atelier. Plus que l’enseignement qu’elle donne sur certains points précis, ce sont des clefs qu’elle nous procure. Elles nous permettront d’aider ceux qui, comme nous, ne savaient pas assez et, curiosité aidant, nous permettrons de nous enrichir par l’expérience.

J’ai beau être avantagé (la méca c’est mon boulot), j’ai vite vu qu’une formation avec un Sacha comme prof est un gros plus, encore plus quand on ne sait rien ou presque de la chose. Aussi, je me suis rendu compte que l’on n’est pas tous égaux devant une panne de vélo, c’est logique, encore faut-il en être conscient. Le pourquoi de Bretz’selle, ses permanences, ses bénévoles et ses formations m’a semblé évident. Belles leçons, de mécanique, d’associatif et de partage, encore beaucoup à apprendre et à pratiquer mais s’il fallait, je recommencerais.

B.G.