La balade des bénévoles – 18/10/2015

Dimanche matin, le réveil sonne vers 9 heures. Petit coup d’oeil sur la liste « pense-bête » faite la veille. Pique-nique à partager: ok. Veste de pluie (au cas où): ok. Kit pour réparer une éventuelle crevaison: ok. Paréo pour se poser n’importe où: ok. Polaire/gants/bonnet : ok. Tout est prêt ! Passage rapide à la boulangerie où l’on prend des petits pains au chocolat et quelques croissants. Allez, hop, on fonce direction Bretz’Selle !

Arrivés à l’association, il y a du bon café chaud, des gens souriants et de la bonne humeur. On jette un dernier coup d’oeil sur notre vélo, histoire d’être sûr que les pneus sont gonflés et que les freins marchent bien. On petit-déjeune en buvant du café et en parlant de la belle journée qui s’annonce devant nous. Peu de temps après, nous sommes une bonne dizaine de cyclistes et nous partons vers le canal de la Bruche.

La journée est belle, même s’il fait un peu frais, comme d’habitude pour un mois d’octobre en Alsace. Mais bon, ce n’est pas la fraîcheur qui pourrait démotiver nos braves cyclotouristes. On roule en prennent notre temps, en savourant les beaux paysages d’automne, le canal qui est tout près de nous, les odeurs de la campagne… On papote, on change de partenaire de bavardage, on se balade et on s’arrête quand on a envie de grignoter quelque chose ou de boire un coup. Au bout d’une bonne vingtaine de kilomètres on s’arrête près de Molsheim et on fait un pique-nique participatif. On mange du comté bien fait, de la bonne baguette, des tomates, du jambon, des cakes et du gâteau au chocolat que nous avons emporté. On se repose un peu et c’est reparti, on continue sur le canal, puis on va vers la campagne avec des petits dénivelés sympas et des beaux paysages.

Tout va bien quand soudain on se rend compte que quelqu’un s’est arrêté… Et oui, on a un un vélo cassé. Les bénévoles se mobilisent, tout le monde sort ses outils, on bricole et on se rend vite compte que ça va être compliqué de réparer le vélo sur place, puisque le dérailleur est tout cassé. On fait en sorte que le cycliste puisse rejoindre la gare la plus proche et on continue sur la route. Ça grimpe, on pédale, on s’hydrate et là, CATATRAC! Deuxième dérailleur cassé un peu avant notre arrivé à Saverne. On commence à se dire que, décidément, faudrait qu’on commence à se balader avec des dérailleurs dans nos sacoches. En fin de comptes, on arrive à faire une réparation et la cycliste peut continuer le voyage avec le reste du groupe. C’est bien de voyager avec des pros de la réparation des vélos !

On est en train de faire nos derniers kilomètres et notre ami le soleil commence à vouloir aller se coucher. Certains décident d’accélérer le pas pour arriver un peu plus tôt à la maison. D’autres continuent à rouler à leur rythme et, en arrivant à Saverne, prennent le temps de boire une petite bière dans une brasserie avant de prendre un train, manger un bonne soupe et aller au dodo. C’est la bonne recette pour bien commencer la semaine, avec les poumons plein d’air frais et le moral au top !


Récit rédigé par Larissa